Le port d’un masque antipollution est une pratique encore trop peu rependue en Europe et notamment en France. En Asie, il n’est pas rare de voir plus de la moitié des personnes que vous croisez dans la rue porter un masque antipollution. Simple phénomène de mode ou réelle mesure de sécurité ? Il est vrai qu’il est légitime de se poser la question.
Il faut tout d’abord savoir que la plupart des masques antipollution disponibles en France répondent à la norme Européenne EN149. Cette norme classe les masques anti-pollution en 3 catégories :
FFP1 : Cette catégorie est la moins « performante ». Elle indique que le masque filtre au moins 78% des particules présentent dans l’air. On parle généralement des poussières fines comme le soufre, les pollens ou encore la laine de verre.
FFP2 : Les masques antipollution FFP2 sont ceux qui vont nous intéresser dans cet article. Ils permettent de filtrer 92% des particules en suspensions dans les airs. Ces masques filtrant vont bloquer efficacement les particules fines et certains composants chimiques et biologiques. Les virus comme celui de la grippe ou même la tuberculose sont presque entièrement bloqué par ce genre de masque.
FFP3 : Ces masque là sont les plus efficaces mais aussi les plus chers. Ils stoppent au moins 98% des particules présentent en suspension dans les airs et notamment les poussières très fines comme l’amiante ou le plomb.
L’usage d’un masque de catégorie FFP2 est donc tout à fait logique lors d’une épidémie d’un virus ou d’une bactérie. Cependant, comme détaillé plus haut, les normes sont comptées en pourcentage et l’usage d’un masque ne vous immunise pas de manière automatique contre toutes les maladies transmissibles par les voies respiratoires ou par le biais de certaines muqueuses.